Le monde économique évolue, chaque jour, pour s’adapter aux enjeux contemporains. Beaucoup sont convaincus que pour faire face aux crises écologiques et sociales actuelles, il nous faut engager des transitions. Pour que ces transitions soient réellement efficaces, elles doivent passer par des transitons économiques, par une modification de nos modes de consommation et donc de production. Ainsi, émergent, ce que l’on appelle, de nouveaux modèles économiques. Vous aurez peut-être déjà entendu parler d’Economie de la fonctionnalité et de la coopération, de perma-entreprise ou peut-être plus souvent d’économie circulaire ou d’économie sociale et solidaire…
Mais reprenons au début… Qu’est ce qu’un modèle économique ?
Un modèle économique décrit la manière dont une entreprise ou une organisation créé, capte et génère de la valeur économique. En d’autres termes, cela définit la façon dont l’entreprise produit et gagne de l’argent.
La notion de modèle économique comprend 4 dimensions interconnectées entre elles :
- Peut-être la plus évidente, la définition de l’offre : quels produits, quels services sont proposés, à destination de quel public. Se pose aussi la question de l’utilité ou du besoin auquel le service est censé répondre.
- Le modèle d’affaires reprend, lui, les sujets de monétisation de l’offre. Comment la structure augmente son chiffre d’affaires ? Comment dégage t-elle de la marge ? Comment finance t’elle ses investissements ? …
- Se pose aussi un regard sur l’organisation du travail : Comment produit-on ? Quelles sont les ressources mobilisées ? Comment évalue t-on le produit, le service, mais aussi la manière dont cela a été produit ? …
- Enfin, la question du mode de gouvernance intervient de manière tout aussi fondamentale : Qui participe à l’élaboration de la stratégie ? Qui prend les décisions ? Qui porte les responsabilités ?
Quand on engage sa structure dans un nouveau mode de consommation, dans un nouveau mode de production, prendre “réellement“ en compte les parties prenantes est essentielle. Clients, fournisseurs, partenaires, voire élus ou agents de territoire, font partie intégrante de l’équation.
Comment se partagent alors le pouvoir et les responsabilités entre les parties prenantes concernées ?
Le futur “food social club“ Capalim à Boulogne-sur-Mer est un exemple parfait. Quand des restaurateurs cherchent à œuvrer pour le bien-être alimentaire de leur territoire en réunissant sur un lieu commun, tous les acteurs concernés (producteurs, industriels, associations, élus…), on comprend vite qu’un modèle économique traditionnel basé sur le profit, à tout prix, ne peut fonctionner ; que la création de valeur doit prendre un autre sens et que les décisions et responsabilités doivent être réparties différemment…
Make avocat accompagne les entreprises qui cherchent à s’adapter aux enjeux actuels, à préparer les entreprises de demain et à redonner du sens au travail.